Un article de Cléo Poussier-Cottel
À CHEVAL ENTRE CIEL ET STEPPES
Manon Guiraud
De mai à décembre 2017
Amoureuse de grands espaces et de voyages lents, Manon Guiraud, 27 ans, a déjà passé deux étés à cheval en Mongolie à travers les régions du Khangaï et du Khenti (5 mois), mais jamais seule. Elle se sent maintenant prête pour un voyage de 6 mois en solitaire à travers les plus belles montagnes du pays. Depuis Gachuurt (20 kilomètres à l’Est d’Oulan Bator) vers les hauts sommets de l’Altaï, puis jusqu’au massif du Khangaï accompagnée par deux chevaux. L’itinéraire prévu compte près de 4 000 kilomètres, dont 1 500 kilomètres de zones montagneuses.
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LE BATO A FILM
Géraldine Marin, Stéphane de Chatillon, Fanny Dufresne et Thibault Peigney
De juin 2017 à juin 2018
Le Bato A Film est une véritable aventure maritime, une expédition qui s’inscrit dans le sillage des grands navigateurs : traversée de l’Atlantique en voilier, passage par la Terre de Feu et le cap Horn, traversée côtière le long du Brésil, de l’Argentine et du Chili, traversée jusqu’aux îles des Galapagos… Pendant un an, le voilier Tortuga affrontera et savourera les régions les plus mythiques de cette partie du monde. Au final, plus de 16 000 Milles nautiques seront parcourus, deux océans traversés et 12 pays visités en 20 escales.
En plus d’être un défi sportif de haut niveau, Le Bato A Film est également un projet culturel ambitieux : 16 courts métrages d’animation seront réalisés pendant cette année de voyage, avec la participation de plus de 70 personnes aux résidences artistiques et/ou aux navigations.
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AU FIL DE L’OMO
David Scholl, Chen Chiyu, Morgan Desort et Fabian Galouye
De septembre à novembre 2017
« Au cœur d’un monde sauvage, le fleuve Omo prend sa source dans les montagnes éthiopiennes. Au fil de l’eau, il ouvre les portes d’un pays méconnu, où nature et culture se côtoient dans une alchimie intemporelle. Entre montagnes et savanes, notre expédition a pour but de parcourir les 760 kilomètres du fleuve en packraft, affrontant rapides, crocodiles et hippopotames.
Pour nous, une aventure s’inscrit toujours dans la dualité permanente de découvrir et de faire découvrir. Ainsi, nous irons à la rencontre des tribus d’agriculteurs et d’éleveurs semi-nomades qui vivent au rythme du fleuve et de ses crues. D’une part pour en apprendre davantage sur leurs coutumes et sur leur mode de vie qui est aujourd’hui bouleversé par la construction de plusieurs barrages sur le fleuve. D’autre part, pour initier jeunes et anciens aux arts du cirque. Cet objectif sera le fil rouge de notre expédition, et nous espérons bien pouvoir réaliser avec les habitants un spectacle mêlant cirque et coutumes locales. »
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LES CYCLONAUTES
Gabriel de la Morinière et Arthur Rasse
D’octobre 2017 à juillet 2018
Gabriel et Arthur, étudiants ingénieurs, organisent dans le cadre d’une année de césure, une expédition ornithologique à vélo autour du monde dans le but de tester la corrélation entre les données anthropiques des régions (PIB, croissance, urbanisation, etc.) et les populations d’oiseaux.
Près de 15 000 kilomètres réalisés à vélo, permettront pendant 10 mois de rejoindre des équipes locales d’ornithologues. Le travail consistera à préparer et à adapter les données recueillies auprès de ces multiples organismes, scientifiques, associatifs ou participatifs, qui utilisent chacun des méthodes spécifiques afin d’effectuer le test statistique. « Ce travail de recherche est pour nous à la fois nouveau et passionnant : nous sommes heureux de pouvoir contribuer à la connaissance ornithologique. »
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SEA-ICE GREENLAND
Guilhem Pouxviel
De février à juin 2018
« C’est un projet d’expédition pluridisciplinaire sur le thème du changement climatique qui se déroulera le long de la côte nord-ouest du Groenland. À travers les axes sportifs, éducatifs et scientifiques portés par ce projet, nous souhaitons construire un échange scolaire numérique ainsi qu’une étude sociale sur les conséquences des changements environnementaux au cours d’une expédition sportive. Afin de mettre en place les volets scientifiques et éducatifs du projet, nous irons à la rencontre de communautés inuites isolées en nous déplaçant en ski-pulka, majoritairement sur la banquise entre les villages d’Upernavik et de Savissivik. Cet itinéraire long de 600 kilomètres se décompose en deux grandes parties : 300 premiers kilomètres d’effort rythmés par les traversées de 8 villages inuits, puis la grande traversée en autonomie complète de la Baie de Melville pour atteindre Savissivik. »
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