Mouvement d'Action pour la Réinsertion des Enfants Marginalisés
Créé en 2005, le Mouvement d’Action pour la Réintégration des Enfants Marginalisés (MAREM) travaille depuis 2007 pour la protection de l’enfance. Il consacre ses ressources et ses compétences à la protection, au soin et à la réinsertion des enfants et jeunes vivant dans la rue. Il accompagne principalement les enfants vivant à la rue, âgés de 8 à 17 ans, jusqu’à leur éventuelle réinsertion éducative et/ou familiale. Le MAREM élabore ses premiers statuts lors de son assemblée générale du 15/01/2005, et il est officiellement reconnu comme entité juridique d’Association : Mouvement apolitique, volontaire et à but non lucratif le 14/04/2009. Par la suite, le 31/12/2012, il obtient l’agrément de reconnaissance de la qualité d’ONGD, se concentrant sur les objectifs suivants : • la réinsertion des enfants des rue dans la vie sociale et familiale • un accompagnement psychosocial approprié • la promotion d’une éducation de qualité • la sensibilisation des enfants et des jeunes par des entretiens éducatifs sur la vie dans la rue et la perte de droits • les causes de la marginalisation • la formation et l’information sur le phénomène des enfants de la rue et de la violation de leurs droits Jusqu’à présent, le principal axe de travail de l’organisation a été la prévention au travers de programmes de sensibilisation à ce phénomène dans les écoles et auprès du grand public. Ces campagnes ont été réalisées dans les quartiers et zones rurales d’origine des enfants, ainsi que par le biais de canaux de communication et des médias. Depuis plusieurs années, l’association travaille en étroite collaboration avec les autorités publiques locales, les comités locaux de développement et les organisations de la société civile consacrées à la protection de l’enfance. En 2008, elle a lancé le PROGRAMME EMERA qui regroupe l’ensemble des projets et axes de travail de l’entité, dont la gestion de deux centres de soutien et d’accompagnement à la réinsertion sociale et familiale des enfants de la rue du quartier BTCI Zongo. L’espace d’accueil et de première prise en charge, installé au niveau de la rue, appelé l’Espace WOEZON, fonctionne depuis 2013 et a été entièrement réaménagé en 2021 avec l'appui d'une contribution financière obtenue auprès de l'Agence Microprojets. Cet espace a été demandé par la population bénéficiaire afin de délimiter géographiquement un cadre d’accueil et de prise en charge. Les premières approches ont été faites à l’occasion de visites hebdomadaires et à des heures différentes dans la zone d’action. Dans cet espace, ils reçoivent une prise en charge personnalisée en fonction de leurs caractéristiques, de leur parcours et de leurs besoins particuliers, avec un professionnel formé dans chacun des domaines d’action : accueil et entretien, activités socio-éducatives, écoute et relation de confiance, réinsertion scolaire et/ou familiale. Grâce à une écoute individuelle, l’équipe peut identifier les raisons ayant poussé ces enfants à aller vivre dans la rue, leurs conditions de survie dans la rue et les abus de tous types auxquels ils ont été confrontés ou qu’ils ont subis (exploitation sexuelle, travail inhumain, esclavage). Ouvert en 2008, le centre de transit EMERA facilite l'accueil et l'hébergement des enfants retirés de la rue, et dont la réinsertion immédiate en famille n'est pas possible. Depuis 2009, le MAREM accueille au sein de son programme de réinsertion, des volontaires, des stagiaires tant locaux qu’étrangers (notamment français). En 2012, grâce à l’engagement des volontaires français accueillis, une antenne de l’organisation a été mise en place en France afin d’être le relai du projet social du MAREM auprès de partenaires financiers et techniques. Le MAREM travaille de manière transversale pour l’égalité des sexes, l’environnement, la diversité culturelle et la santé. Son engagement en faveur de l’égalité des sexes se traduit par la participation active des femmes à la gestion de l’organisation et l’animation de son programme de réinsertion. Deux femmes occupent la vice-Présidence et la Trésorerie. Concernant les salaires, notre éthique est l’égalité salariale à qualifications et compétences égales. En termes de protection de l’environnement, une mise en valeur de bonnes pratiques quotidiennes dans l’utilisation des nouvelles technologies, la consommation d’électricité, la consommation d’eau et la gestion des déchets est effective. Quant aux biens de consommation courante, l’entité utilise des produits locaux, organiques, et des produits fabriqués à base de matériaux recyclés et recyclables.
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