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Renforcement de l'accès à l'Éducation et aux soins pour les enfants vulnérables

La situation dans le Territoire de FIZI est très préoccupante : l’activisme des bandes armées a provoqué les mouvements des populations et l’extrême pauvreté des ménages. Plusieurs enfants ont perdu leurs parents, parfois les deux à la fois. La population en général et les enfants en particulier ne peuvent pas jouir de conditions de vie favorables. Découlent de cette situation : un très faible taux de scolarisation des enfants dû en partie à l’insuffisance des structures scolaires, une situation sanitaire préoccupante dû en partie au faible accès des enfants et de la population aux services sanitaires et sociaux de base, la sous-alimentation provoquant une malnutrition parfois très aigue. Depuis 2014, A Portée de Mains (APM), en partenariat avec l’association locale ACDIF, mène des actions visant l’accès à l’Education des enfants sur les Territoires de FIZI et d’UVIRA : 56 enfants, dont 27 filles bénéficient d’un accès aux écoles des territoires par le biais d’un projet de parrainage. une école primaire, « l’école APM – RESSUSCITO» a été construite dans le village d’AKE/SWIMA en Territoire de FIZI. 2 classes sont aujourd’hui fonctionnelles et accueillent 3 niveaux scolaires (CP/CE1/CE2), soit 89 enfants dont 37 filles. Cette entreprise sociale, érigée en développement progressif, avait était mise en place en vue de permettre aux enfants issus de familles démunies d’accéder à l’éducation gratuitement. Les résultats déjà enregistrés sont très satisfaisants. Néanmoins, malgré les efforts déjà fournis, trois défis majeurs sont à relever : (1) les 89 enfants qui sont scolarisés en première, deuxième et troisième année primaire (CP/CE1/CE2) ont besoin de nouvelles salles de classe pour accéder aux classes supérieures, (2) + de 60 enfants en âge d’être scolarisés en CP ont été repérés sur le territoire et ne bénéficient pas d’une structure scolaire pouvant les accueillir (20 d’entres eux sont issus de ménages en capacité de payer les frais d’inscription à l’école et en accord avec le principe), (3) les enfants vulnérables parrainés et scolarisés sont très souvent malades (paludisme, fièvre typhoïde), certains souffrent de malnutrition et leur accès aux soins de santé est restreint. Durant les 4 ans d’activités, nous avons déjà enregistré trois morts parmi les enfants assistés. L’installation d’un poste de santé pour les soins de santé primaires reste la meilleure solution si nous voulons inverser la tendance. C’est donc dans ce cadre qu’APM, en collaboration avec la communauté locale et son partenaire ACODIF, a identifié ce projet « Renforcement de l’accès à l’Education et aux soins ». Ce projet a pour but d’appuyer la scolarisation et les soins primaires des enfants vulnérables, et de contribuer ainsi à l’amélioration des Objectifs de Développement Durable Assurer l’Education de qualité pour tous et Un accès au bien être et à la santé. Il s’agit d’apporter une réponse aux problèmes d’insuffisance de structures scolaires et sanitaires en augmentant les capacités d’accueil de notre école primaire et en implantant un poste de santé sur le même site. Plus précisément le projet vise les résultats suivants : la construction et l’équipement de deux (2) salles de classe supplémentaires (CM1 et CM2), la construction et l’équipement d’un (1) poste de santé attenant à l’école, la validation de l’identification de quarante (40) enfants vulnérables et leur admission à l’école « APM – RESSUSCITO » pour atteindre ainsi un effectif de quatre vingt seize (96) enfants vulnérables parrainés et/ou scolarisés gratuitement grâce à l’appui financier de APM RDC, la validation de l’identification de vingt (20) enfants dont les familles sont en capacité de s’acquitter des frais de scolarisation et leur admission à l’école « APM – RESSUSCITO », amorçant ainsi un fonctionnement visant à l’amélioration de la viabilité économique de l’école, l’administration gratuite des soins de santé primaires aux enfants parrainés, l’accès aux soins de santé (via le poste de santé) aux autres membres de la communauté à titre payant, et donc la mise en place d’une activité génératrice de revenus (AGR) permettant de préparer l’autofinancement du volet santé dans l’avenir.

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