Les terres aux Burkina Faso et plus particulierement dans la zone de Bobo Dioulasso sont de plus en plus appauvries du fait principalement de la culture du coton. L’amendement des terres avec du compost ou du fumier ne peut être fait que sur une partie seulement de ces terres et les paysans non pas les moyens pour acheter des engrais chimiques. Il faut donc trouver des alternatives aux cultures traditionnelles qui permettent de mieux utiliser une partie de ces terres. Les villageois sont bien conscient de cette situation et en plus ils ont des problèmes de main d’œuvre. Lors de palabres avec les villageois, ils nous ont interpellés sur le sujet de l’anacardier qu’ils veulent planter. Une des raisons principale de cette demande vient de l’augmentation du prix de vente de la noix hors champs. Cette augmentation vient de la demande forte de pays tel que l’Inde, le Danemark et récemment les Etats Unis. Le Gouvernement Burkinabé a mis en place une filière de la noix de cajou afin d’aider surtout les transformateurs. L’exportation des noix de cajou représente le troisième apport en devise du Burkina après le coton et le noix de karité. Ce projet a pour objectif principal de fournir 100 anacardiers (pour une surface de 1 hectare) à 75 paysans afin de : Mieux utiliser des terres appauvries Apporter un revenu additionnel durable (par rapport à la production des noix et par rapport aux prix de vente) á 75 paysans sans demander beaucoup de main d’œuvre Aider à lutter contre le changement climatique avec la plantation de 7.500 arbres.
Projet anacarde pour 75 paysans au Burkina Faso
