L’origine du projet se trouve dans les habitudes alimentaires de la population burkinabè qui consomme très majoritairement le tô à base de farine de mil ou de maïs, surtout les populations les plus vulnérables. Or le tô est très pauvre au niveau nutritionnel. Le projet consiste à s’appuyer sur le groupe des 60 femmes d’Adihdi pour équiper l’association d’un moulin pour la fabrication de la farine de mil et de maïs. Les familles y trouvent plusieurs intérêts : une farine de qualité à moindre coût (20% de rabais pour les femmes adhérentes), un gain de temps par la proximité et d’effort en ne recourant plus au pilage manuel du grain, des économies dans le budget nourriture du foyer, des conseils d’une nutritionniste pour diversifier et enrichir l’alimentation de la famille. L’association poursuit ainsi ses missions au service de la population du quartier en employant un jeune du quartier comme meunier, des femmes pour gérer les achats et la commercialisation des céréales et de la farine, et en réinvestissant les bénéfices dans l’emploi de répétiteurs de soutien scolaire pour les enfants soutenus par l’association. Les fonds recherchés servent donc à financer l’investissement pour mettre en place un modèle économique de fonctionnement du projet qui va générer les bénéfices réinvestis dans l’éducation, sur l’exemple réussi de la mise en place du kiosque (petit restaurant) en 2018.