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Diversification des productions agricoles par la pisciculture pour renforcer la résilience des producteurs de cacao, dans la Région du Bas-Sassandra en Côte d'Ivoire

Dans la région du Bas-Sassansra en Côte d’Ivoire, les agriculteurs sont dépendants de la vente de cacao, et ont pris conscience aujourd’hui de la nécessité pour eux de diversifier leurs sources de revenus. Suite à des rencontres et des discussions au cours de différentes missions, Afdi Indre et l’UIREC ont décidé d’accompagner des producteurs de cacao de la coopérative SCA2B dans leur diversification. San Pedro est le deuxième poumon économique du pays et est le plus grand port cacaoyer du monde. Depuis sa construction, les cultures de rente ont largement pris le dessus sur les cultures vivrières, laissant place à des importations de produits vivriers. C’est le cas notamment du poisson, denrée importante dans l’alimentation des populations locales. Le présent projet a donc pour objectif d’accompagner 12 producteurs de la SCA2B, propriétaires de bas-fonds propices au développement d’activités piscicoles, et ainsi répondre aux besoins alimentaires locaux de la population. Le projet s’exécutera en 2 phases : 1. Une phase de démarrage qui se consacrera à la construction de 6 bassins piscicoles s’étalant sur les 3 années du projet et sur le renforcement technique et organisationnel de la coopérative pour cette nouvelle activité. Il s’agit donc de former des hommes ou femmes de la coopérative et de monter en charge la production en développant le nombre de bassins. L’accent est donc mis sur la technique plutôt que sur la commercialisation. Celle-ci sera d’abord réalisée d’une manière traditionnelle, au travers de l’intervention de « pisteurs » qui achètent sur place. C’est donc eux qui assurent transport et stockage – conservation du poisson. Le prix vendu en bord d’étang est de 1600 cfa / kg. 2. Une phase d’aboutissement qui sera sur l’accompagnement à la valorisation et à la commercialisation des produits piscicoles. En effet, la commercialisation en vente directe ne peut se faire que lorsque les producteurs maitriseront techniquement les différentes étapes de production de l’élevage piscicole. A cette étape, la production est assurée par plusieurs bassins, avec comme limite la capacité de mise en marché. L’objectif est à terme de faire de la vente directe de manière à maximiser la valeur ajoutée (sur le marché de San Pedro le prix est actuellement de 2000 cfa / kg) soit par l’ouverture d’un magasin dans lequel l’UIREC (union de coopératives) vendra les produits fabriqués par ses différentes coopératives (attiéké, savon, production maraîchère, miel, poisson) ; soit en démarchant des consommateurs potentiels que sont notamment les hôtels et restaurants du bord de mer. La présente initiative déposée concerne uniquement la 1ere phase.

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