• Microprojets

Assurer la sécurité sanitaire des collectrices de dechets dans les quartiers populaires de Ouagadougou

Né à la suite d’un Appel à Projet lancé par le gouvernement burkinabé en 2003 et relayé par la mairie de l’arrondissement 10 de Ouagadougou, le GIE WEND YIIRE rassemble 6 associations de femmes oeuvrant pour la collecte et le recyclage des déchets. Aprés une courte période de formation et d’accompagnement, le GIE s’est retrouvé vite livré à lui même, fonctionnant sans véritables moyens mais avec fortes motivation et volonté. Ce sont ainsi soixante femmes qui jours aprés jours contribuent à l’amélioration du cadre de vie des habitants des quartiers de Dassasgho, Wemtenga et Taabtenga. L’apparition de la crise sanitaire liée au COVID 19, rend les conditions de travail de ces femmes, déja difficiles, particulièrement compliquées. Les quelques moyens de protection dont elles disposent et qu’elles ont réussi à acquérir par un effort important sur leurs fonds propres, s’avèrent insuffisants, et ne leur permettent pas de poursuivre leur activité, pourtant indispensable, dans des conditions de sécurité correctes. Il convient donc de les accompagner à traverser cette période en les dotant de suffisament de protections -masques tissus réutilisables, savons et gants- qui leur permettront de poursuivre de manière satisfaisante, la collecte et le traitement des déchets auprès des ménages. Et puisque ces femmes sont issues de ménages vulnérables, nous leur remettrons également pour les besoins familiaux, des masques et des savons. Un ménage est composé en moyenne de 7 personnes. L’ensemble de ces produits sont fabriqués, par une association elle aussi de femmes, Pagbe M’mete, qui accompagne des jeunes filles et jeunes femmes desoeuvrées et les forme à la couture. Cette commande contribuera donc par la même occasion à encourager son engagement. Aux protections remises aux familles par l’intermédiaire des adhérentes au GIE, nous ajoutons un sachet d’infusion d’artémisia que nous nous procurons auprés de la Maison de l’Artémisia du Burkina Faso. L’artémisia, reconnue comme un rempart contre le paludisme par de nombreuses études, s’est révélée, d’aprés l’OMS (1) efficace en traitement complémentaire pendant l’épidémie de SRAS de 2003. Elle est donc ici proposée en première ligne de défense, d’autant plus que la saison des pluies approchant, les crises de paludismes ressurgissent et rendent plus vulnérables encore les populations face au COVID 19. Les femmes de WEND YIIRE, accompagnés par des volontaires de Kilimanjar’hope Burkina et de ses partenaires, profiteront de leurs activités de collectes dans les rues et ruelles des quartiers, pour sensibilser les habitants à l’adoption des gestes barrières. Elles auront bénéficié préalblament d’une formation dispensée par la Croix Rouge Burkinabé. Ce projet sera sans nuls doutes, un premier pas vers un accompagnement futur de WEND YIIRE à plus grande échelle, cadre de vie et écologie en milieu urbain étant des domaines d’intervention phares de Kilimanajr’hope. (1) : WHO Report https://apps.who.int/medicinedocs/pdf/s6170e/s6170e.pdf – SARS: Clinical Trials on Treatment Using a Combination of Traditional Chinese Medicine and Western Medicine

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