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Acquérir du matériel pour mécaniser le traitement de céréales (A2MTC), à Wompou en Mauritanie

Le projet A2MTC (Acquérir du Matériel pour Mécaniser le Traitement de la récolte de Céréales) a lieu dans le village rural de Wompou en Mauritanie. La première étape du projet concerne le traitement du riz. Le village de Wompou est le chef-lieu de la commune rurale de Wompou qui regroupe 22 villages et près de 6000 habitants. Il est située à la frontière avec Sénégal, sur le bord du Fleuve Sénégal (cf. annexe1: carte de localisation). Ce projet est né de l’initiative des familles du village de Wompou en Mauritanie à partir du constat et de la réalité terrain. Wompou est un village agricole. Les familles vivent de l’agriculture familiale. Le village dispose d’un périmètre de 60 hectares de riziculture au bord du fleuve, mis en place, en 2016 par l’État mauritanien. Ce périmètre est divisé en 240 parcelles d’un quart d’hectare répartis entre les familles ayant souscrites (1 à 4 parcelles par famille). Ces dernières participent aux frais de fonctionnement (carburant, technicien pour près de 50€ par parcelle et par saison de récole (2 saisons de récolte par an). A partir de 2017, des échanges sont initiés entre les familles et les ressortissants du village en France, à travers notamment des voyages dans le village de membres de l’association ReVEIL. Ceci pour réfléchir à une solution. L’idée de mettre en place un projet pour réduire la pénibilité du travail tout en améliorant le traitement des récoltes a émergé. Après 2 ans d’analyse et de co-construction, le choix a porté sur la mise en place d’une solution qui favorise également la création d’activités génératrices de revenus autour du traitement de céréales. D’où le projet. Le présent dossier, objet de la demande auprès de l’Agence Micro Projets, constitue la première étape du projet A2MTC pour : – l’acquisition d’une batteuse et d’une décortiqueuse pour le traitement du riz ; – et la formation de 6 jeunes pour la maintenance des machines et la gestion des recettes. A l’issue de cette première étape, après 14 mois de fonctionnement réel (2 saisons de riziculture), une évaluation sera faite et permettra de préfigurer l’extension à d’autres céréales. Les économies réalisées serviront de financer d’autres activités pour le traitement d’autres céréales.

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