Le 28 septembre dernier, pour la deuxième année consécutive, et dans le cadre magnifique des Missions étrangères de Paris, La Guilde a organisé la « Fabrique du Volontariat », un temps essentiel pour réfléchir avec tous les acteurs du volontariat.
Comment consolider les acquis avec une jeunesse qui évolue ? Comment construire ensemble le volontariat de demain ? Dans quelle direction innover ? Comment faire du volontariat une expérience authentiquement réussie ?
La « Fabrique » a permis d’aborder ces sujets de vive voix. En effet, les problématiques liées au recrutement et à la bonne intégration du volontaire, à la gestion de l’interculturalité, à la santé ou à la sécurité sont unanimement partagées.
Une table ronde introductive a donné la parole aux représentants de l’Etat en charge du volontariat, qui ont tous fait l’honneur de leur présence : Thibaut Lespagnol, du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, Yann Delaunay, Directeur Général du GIP France Volontaires et Grégory Cazalet, Directeur Général de l’Agence du Service Civique. Des ateliers thématiques animés par des professionnels ont été l’occasion d’échanger expériences et bonnes pratiques autour de situations vécues et concrètes.
Comme La Guilde est convaincue que la réussite des missions génère des effets très positifs pour les structures d’accueil, une évaluation de l’impact du volontariat sur les structures d’accueil est menée, cofinancée par La Guilde et l’organisme d’étude F3E. Valérie Darnaudet, consultante et cheffe de mission pour cette étude, est venue la présenter les grandes lignes.
« La Fabrique du Volontariat » se confirme comme un temps fort dans l’agenda annuel du volontariat. Elle a ouvert la route vers un autre moment marquant : la journée du volontaire français, organisée chaque année par France Volontaires pour célébrer l’engagement volontaire français au travers le monde. Au cours du mois d’octobre, ce sont 22 journées qui ont été organisées à Paris et dans de nombreuses capitales du globe. Diana Ribeiro, correspondante Guilde en Amérique latine, a pris une part active dans la réalisation des journées tenues à Bogotá, tandis qu’au Liban, où la Guilde devait être très impliquée, la situation politique a conduit reporter l’événement dans l’espoir de jours meilleurs.
Le volontariat à La Guilde : l’afflux de partenaires en a fait la première structure française d’envoi de volontaires de « longue durée » (au moins six mois, parfois plusieurs années). Elle collabore désormais avec plus de 250 structures françaises ou locales ; la majorité accueillant un ou deux volontaires, rarement plus de cinq. Chaque année, La Guilde organise plus de 40 formations qui préparent les volontaires au départ et les aident au retour de mission ; elle gère et assure le suivi simultané d’environ 500 volontaires présents sur le terrain, dans 80 pays. Si les missions sont variées, il tient à cœur de l’association de proposer plus de missions autour de l’environnement, de l’action sociale et de la francophonie tout en rendant ces missions accessibles à des profils très variés.
