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Dakaïto Ryu

Djibouti se situe au 171ème rang sur 189 de l’Indice de Développement des Nations Unies, ce qui en fait l’un des pays les plus pauvres du monde. 90% de population rurale vit sous le seuil de pauvreté. As-Eyla est un village de 600 habitants , situé à environ 160km de la capitale, sur le plan climatique dans une zone très aride, ou la végétation est en voie de disparition à cause du manque de pluie. Dans le village,les services de base tels que l’électricité, l’eau courante, l’évacuation des eaux usées et des déchets ainsi que l’accès aux soins de santé sont rares ou totalement absents. Les espaces de loisirs sont rares. Les jeunes filles sont réquisitionnées pour des tâches ménagères ou pour garder les troupeaux ( chèvres et moutons). Le chômage au sein du village est à 98%. Le manque d’activités rend les habitants addicts à la drogue (Khat, plante cultivée dans la région d’Ethiopie: quand la plante est consommée, elle rend le consommateur inactif dans tous les domaines), la petite délinquance. Un nouveau fléau est arrivée puisque cette plante est désormais éventuellement consommée par des mères de famille, ce qui laisse les enfants livrés à eux-mêmes. Les conséquences sont l’inalphabétisation des enfants. Même ceux fréquentant les écoles ont un niveau très bas, et ne suivent pas le cursus scolaire. Malgré un grand nombre de pratiquants à As-Eyla ( plus de 150 pratiquants Hommes, Femmes),le pays n’offre toujours pas d’infrastructure sportive dédiée ni d’encadrement adapté. La Fédération Djiboutienne Dakaïto Ryu oeuvre pour apporter des connaissances nécessaires au travers la pratique martiale pour trouver une issue positive. Elle promeut l’éducation par le sport, comme moyen complémentaire pour renforcer la cohésion sociale et trouver des actions éducatives et un lien social auprès de publics n’ayant pas accès à l’école ou à l’emploi. Donner la priorité aux questions de genre dans le Dakaïto Ryu a le potentiel de contribuer à la promotion du leadership des femmes, des modèles féminins et de l’accès des femmes aux ressources ; de sensibiliser sur les questions de genre, y compris la santé génétique et sexuelle et la violence basée sur le sexe ; d’avoir un impact positif sur la santé et de réduire le risque de maladies chroniques plus tard dans la vie ; de favoriser une meilleure santé mentale, l’estime de soi et le bienêtre des femmes et des filles ; de promouvoir la cohésion communautaire et l’inclusion des groupes marginalisés ; d’engager les hommes et les garçons ; et de lutter contre la discrimination et les stéréotypes de genre dont sont victimes les femmes et des filles.

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