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Élevage avicole et compost, une méthodologie circulaire d’apprentissage

Dans un contexte de sédentarisation et de forte démographie, il est nécessaire de faire évoluer les habitudes pastorales et agricoles. La déambulation des animaux et la culture sur brulis répétés, ne permettent plus de faire face aux besoins alimentaires des familles et sont par ailleurs source de conflits. Les objectifs de BSS 21 sont d’aider les populations à appréhender ces changements avec des méthodes simples, traditionnelles, peu coûteuses et participatives : – l’élevage parqué à travers des poulaillers vivriers, l’amélioration de l’hygiène grâce à la création de puisards avec la construction du poulailler. – l’entretien et l’enrichissement des sols avec le compostage, et ainsi favoriser une réduction de la culture sur brulis. – l’entraide : partage des expériences, transmission de savoirs, création de tontines, collaborations collectives (ex : préparation du compost), etc… – Favoriser l’émergence d’initiatives locales privées. L’association s’appuie essentiellement sur les ressources locales : – AAP/IIY association locale investie dans le secteur de l’agriculture durable et la gestion des ressources naturelles ( description plus détaillée mise en 4/11) – avec la participation active et dans la durée de techniciens et formateurs burkinabés : un technicien vétérinaire privé qui supervise l’ensemble du projet d’une part et d’autre part forme, suit, vaccine, et s’occupe en général de toute la partie élevage et un technicien agricole de la fonction publique délégué à la commune de Guéguéré qui forme les femmes à la fabrication et à l’utilisation du compost et assure le suivi. – avec l’autorisation bienveillante des autorités locales : Mairie (dans le cadre du plan communal de développement), Préfecture, et les autorités traditionnelles (chef de terres, gardiens des traditions). – avec la participation du groupement de femmes de la commune de Guéguéré, représentant les groupements de chacun des 37 villages de la commune. Présidé par Blandine Hien. Chaque groupement étant impliqué dans la participation au programme. Les méthodes préconisées sont douces, utilisent les ressources locales, sans intrant chimique autant que possible. Les poulaillers sont en pisé (terre séchée), les semences sont reproductives, non brevetées. Le travail des femmes est à la base des pratiques de l’élevage en basse-cour et du maraîchage. Il est essentiel que leur rôle soit reconnu et qu’elles soient aidées pour diversifier les ressources alimentaires locales. La fabrication du compost implique le travail en équipe ce qui permet de partager de bonnes pratiques. En plus d’être un amendement pour les sols, le compostage est une source de protéines pour les poules grâce aux nombreux organismes qui participent à la décomposition des matières végétales. Par ailleur la pratique du compostage permet de préserver des parcelles de la culture sur brulis : d’une part en récupérant les chaumes des parcelles récoltées, d’autre part les parcelles compostées ne doivent surtout pas être brulées pour pouvoir être cultivées. Dans les groupements de femmes chacune peut participer, restituer son expérience et aider d’autres femmes à travers la création et l’entretien de tontines (caisses de solidarité). Elle s’engage aussi à transmettre sous forme de rétrocession cérémonielle, une partie de l’aide reçue au départ, soit 4 poules, 1 coq et 1 sac de grain, à d’autres femmes volontaires membres des groupements.

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