• Microprojets

Création d'une ferme agro-pastorale pour le soutien de la maison familiale des enfants de la rue et démunis dénommée "Espoir Fait Vivre" de la commune de la N'sele à Kinshasa

Depuis 2017, l’association Espoir Fait Vivre a conçu et mis en place un Programme d’Insertion Sociale des enfants et jeunes de Rues, en sigle PISER. Destiné à se déployer dans toutes les 24 communes de Kinshasa, la première à en bénéfisier est la commune de Selembao, d’ou l’acronyme PISERS. Ce programme place l’enfant de rue au coeur de l’action de l’équipe pluridisciplinaire composée d’un sociologue, un psychologue, un médecin, un éducateur spécialisé, une spécialiste environnemental, un représentant de la commune et les membres du Bureau de l’association.Celle-ci a recensé des dizaines d’enfants avec qui elle a su établir des relations de confiance. Un travail d’identification et de rapprochement entre des familles biologiques et certains enfants ont été mené, cinq enfants sur 144 recensé ont pu intégrer leurs familles après que l’association se soit engagée à contribuer financièrement pour leur prise en charge.Parmi les restants, une cinquantaine ont exprimé l’ardent désir de sortir coûte que coûte de la rue.C’est ainsi que pour leur offrir un toit, il a été décidé de créer une « Maison Familiale Espoir Fait Vivre » d’une capacité de 50 places. Le présent projet vise essentiellement la pérennisation du fonctionnement de cette maison familiale dont la mise en service est prévue à la rentrée 2022. Il consiste à développer des activités pour pourvoir aux besoins vitaux des pensionnaires tels que l’alimentation, les soins de santé, l’achat des fournitures scolaires et des vêtements.Ces activités sont l’élevage, le maraîchage, les cultures vivrières.Ces activités sont groupées dans ce que nous appelons ici « La ferme agro-pastorale ».Dans un premier temps, on va développer l’élevage des porcs (porcain) et des poules (ovicole) ainsi que des activités marâchères (oseilles, hibiscus, oignons, tomates, piment, gombo, etc…) et des cultures vivrières (manioc, maïs, soja, patates douces, arachides, haricots etc…) La production de la ferme sera utilisée de la manière suivante: 1/3 servira à nourrir les enfants accueillis dans cette maison, 1/3 sera vendu pour promouvoir les activités de la ferme,1/3 sera vendu pour assurer le fontionnement de la maison et la paie des vacataires de la ferme. Pour ce faire, il va falloir acquérir 10 hectaires de terre sur le plateau de Bateke qui couvre les deux communes semi-rurales situées plus à l’est de Kinshasa, à savoir les communes de N’sele et celle de Maluku. Les moyens humains tels qu’un véterinaire, un agrônome et les bénévoles de notre partenaire locale sont déjà mobilisés; les autorités locales dont les chefs cotumiers, le chef de quartier soutiennent le projet. Les moyens matériels relatifs à l’élevage et à agriculture tels que des intrants, des semences, des matériaux de construction sont facilement trouvables sur place. Il y a dans ces deux communes plusieurs maisons de location des tracteurs pour le désherbage des grandes étendues de terre. En outre, ce projet apporte du travail saisonier aux villageoises et villageois du plateau de Bateke qui pourront entre autres, lors de différentes récoltes, avoir de quoi nourrir leurs familles.

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