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Émancipation d’un groupe de femmes dans le village népalais de Chapakot par l’agriculture et l’artisanat

L’objectif du projet est de favoriser l’émancipation d’un groupe de 50 femmes par le travail, et de leur donner la possibilité d’être autonomes financièrement, en leur proposant une activité rémunératrice et facile d’accès comme l’agriculture et l’artisanat. Les femmes sont souvent sans emploi dans les villages isolés. Elles n’ont aucune source de revenus. Certaines d’entre elles ne sont même pas prises en charge par leur mari. Les responsabiliser et leur apprendre différentes compétences qu’elles pourraient réutiliser serait une grande contribution pour modifier leur condition de vie précaire. Le projet consiste à aider les femmes en les formant pour développer et améliorer : la culture des légumes, des fruits et des céréales (Riz, blé, sarrasin, …), plusieurs récoltes sont possibles dans l’année compte tenu du climat subtropical, les activités artisanales, dans un premier temps à base de laines (tricots, vêtements, couvertures,…). A l’avenir il est envisagé l’exploitation des fibres de bananiers, l’élevage des chèvres et l’apiculture. Une coopérative sera mise en place pour permettre aux femmes de mettre en commun l’achat du matériel et des produits nécessaires pour les activités de culture et d’artisanat ainsi que pour la vente des produits récoltés ou réalisés. La construction d’un local dédié pour la coopérative (devis et photo d’un modèle de local joint en annexe), permettra de : donner vie à la coopérative, un lieu de rencontre pour les femmes mais aussi pour les habitants du village, stocker les matières premières, le matériel,…, pour en faciliter la gestion, avoir un endroit dédié pour le conditionnement et la vente, Les produits seront vendus aux habitants du village, dans les marchés environnants mais aussi dans les grandes agglomérations comme Pokhara. Le transport des marchandises sera assuré dans un premier temps par les moyens de transports existants, nous regardons aussi la possibilité de faire venir les acheteurs et revendeurs sur place. Dans un deuxième temps et en fonction des revenus, la mise en place d’un moyen de transport autonome des marchandises sera étudié et il aura une double fonction : le transport des fruits, légumes et produits artisanaux une « ambulance » qui n’existe pas dans ces villages reculés pour le transport urgent des personnes malades. La formation des femmes sera assurée par des experts Népalais (qui viennent pour la plupart de KATMANDU). Les femmes seront formées pour les activités qui les concernent (agriculture, artisanat, gestion de la coopérative, …). Celles qui auront reçu la formation seront une ressource pour la suite du projet, elles pourront transmettre à leur tour la formation aux autres femmes qui n’auront pas pu participer, elles organiseront des temps de concertations, d’échanges afin de développer leur collaboration. Les femmes du village participantes au projet définiront la ou les femmes qui gèreront la coopérative. Une formation spécifique permettra à ces femmes d’apprendre à gérer la coopérative. Les règles de fonctionnement de la coopérative sont à définir et certains points restent à preciser, les principes qui ont été évoqués lors de nos échanges sur ce sujet sont : – la coopérative achète, gère les matières premières, les produits (engrais, traitements, …) et le matériel (arrosage, outils, …), – dans la phase de démarrage, la coopérative distribue gratuitement les matières premières et les produits (parts égales pour chaque participantes), plus tard cela sera payant (le coût sera déduit des gains) – à l’issue des récoltes, les femmes fournissent leur production à la coopérative qui se charge des ventes – l’argent des ventes est ensuite redistribué aux femmes en fonction de leur production (produit, quantité, prix), une partie du prix des ventes sera conservée par la coopérative pour les frais de fonctionnement et de renouvellement. Chaque femme aura un compte en banque, l’argent sera transféré directement depuis le compte de la coopérative vers les comptes de chacune. Les terrains sont mis à disposition gratuitement par les familles, certaines familles sont d’accord pour prêter des terrains aux femmes qui n’en n’ont pas. La mise en place du projet se fera sur 2 ans au terme desquels les activités deviendront autonomes et permettront l’autofinancement en vue de leur pérennisation. A terme le projet pourrait servir de modèle aux villages voisins et permettre l’essaimage.

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