Le projet consiste à réhabiliter une parcelle de terre de 1ha, en agroforesterie. cette parcelle est cloturée par un grillage. Actuellement l’irrigation se fait à partir des pluies et d’un puits qui se situe sur le terrain. Les femmes doivent tirer l’eau de ce puits avec un seau attaché au bout d’une corde. L’objectif est de faciliter l’irrigation, développer et pérenniser les cultures en installant, sur le puits, une pompe alimentée par des panneaux photovoltaïques. Pour ce faire il faut : – Creuser le puits : L’étude réalisée par les Ets Maaloum montre que le puits doit être creusé. Les femmes doivent faire creuser le puits sur 2 à 3 m supplémentaires afin de donner plus de profondeur au puits donc plus d’eau disponible. -Préparation du terrain Les femmes de la coopérative, aidées des hommes pour les travaux lourds, sont en charge de préparer le terrain et de creuser les 75 trous de 1 m3 pour recevoir les arbres fruitiers (ajout de compost et d’argile). Définir, avec l’aide de l’ingénieur agronome, les zones de maraichage là où elles doivent être. – Installation du système d’irrigation Après étude sur le terrain les Ets Maaloum proposent l’installation – d’une pompe solaire de la marque Lorentz , réf. PS2-150C-SJ5-8 3 phases , de tension 3-130V, de puissance 1.5 KW à 3300Tr/mn, de débit 5 m3/h pour une HTM de 20 m.(choix de cette pompe qui n’a que très peu de pièces mobiles ce qui lui confère un entretien superflu et une longue durée de vie) – d’un onduleur Lorentz correspondant -pose de 4 modules solaire (BLD Solar) sur supports de type cornière de 40, épaisseur 4mm, les modules seront équipés de boulons antivol. – pose de câbles d’alimentation et de connexion L’ensemble du champ photovoltaïque sera entouré d’un grillage de clôture de 2 m de hauteur. L’électricité n’est pas stockée donc pas de batterie (les batteries ont une durée de vie limitée et nécessitent un entretien rigoureux). L’équivalent d’une journée de besoins en eau sera stocké dans un réservoir en fibre de verre. Dans un premier temps l’étude portait sur une irrigation avec un système de goutte à goutte. Le coût de cette opération est élevé. En final la coopérative a opté pour un système californien (Tuyau PE enterré pour résister aux UV et avec tous les 100 m un T pour la sortie de l’eau). Avec ce système la perte d’eau sera moins grande. Ce système n’est pas inclus dans le devis, il sera financé sur nos fonds propres. – Achats et plantation des arbres Les plants greffés seront achetés au Sénégal par l’ingénieur agronome, Lamine sall, qui conseillera les femmes pour la plantation. Le transport de ces arbres se fera en camion du Sénégal à Abadah. – Suivi du projet Lamine Sall, ingénieur agronome à la SONADER, est en charge du suivi global du dossier. Il est l’interlocuteur entre les différentes parties (femmes de la coopérative, entreprise en charge de l’installation du pompage solaire et l’association EGMA). Il conseille les femmes dans le déroulement des travaux sur le terrain. Il est en charge du choix des plants des arbres fruitiers, du mode d’organisation du terrain (répartition entre maraichage et arbres fruitiers) et de la plantation des arbres (dimensions des trous, compostage, distance entre les arbres). Il s’assurera que les arbres se développent normalement. C’est Lamine Sall qui a suivi le projet « agroforesterie » de Fass en 2020.
Energie renouvelable et agroforesterie à Abadah
